En 1998, après avoir étudié aux Beaux-Arts de Lyon, Sandrine Vivier s'immerge en banlieue nord parisienne, à l'occasion de résidences d'artistes de la Fondation Royaumont. Elle découvre ainsi les villes de Sarcelles, de Goussainville et de Gonesse, à l'Est du Val-d'Oise. En 2002, suite à une résidence, elle s'installe à Gonesse et crée l’association 100 transitions avec d'autres artistes, afin de continuer d'expérimenter la création partagée. Une collaboration s’engage alors avec la Ville de Gonesse, qui prend l'association en résidence et l’intègre à sa programmation culturelle.
Depuis sa création, 100 transitions développe des projets encourageant la pratique artistique et les échanges. Ses artistes associent des habitants à la réalisation de films, de livres, de créations plastiques et de créations sonores. Leurs oeuvres produisent une mémoire de ce territoire en pleine mutation, tout en questionnant son image et ses identités. Ces projets sont soutenus dans le cadre de dispositifs institutionnels, notamment celui de la politique de la ville, destinée à revaloriser les quartiers urbains « sensibles » et à réduire les inégalités sociales entre territoires.
Les productions de l'Association s'inspirent des films Lost en Gonesse et Madame c'est donc vous! réalisés par Sandrine Vivier, à ses débuts. 100 transitions s'essaye d'abord au vidéo-danse et au vidéo-clip, avant de se lancer dans la fiction. L'association produit plusieurs courts-métrages et une série dans le cadre de projets d’éducation à l’image. Ces projets sont menés en partenariat avec le Cinéma Jacques Prévert (salle Art & essais de Gonesse) et en coproduction avec le dispositif Passeurs d’images d'Arcadi Île-de-France.
Des jeunes de Gonesse découvrent la pratique du cinéma via des ateliers d’initiation à l'écriture de scénario, au jeu d’acteurs et à la technique, mais aussi via une programmation de films et de conférences. Fruits de la rencontre entre des jeunes, des artistes et des techniciens de cinéma, les films réalisés se nourrissent de points de vue intérieurs et extérieurs à la banlieue. Ils mettent en scène des adolescents aux prises avec des préoccupations de leur âge et des questionnements de notre époque.
Depuis 2008, 100 transitions mène des projets dans le cadre du dispositif Culture à l’Hôpital. Ces projets sont l’occasion de résidences d’artistes au sein de structures de psychiatrie adulte. Ces résidences provoquent des rencontres fortes entre patients, soignants, personnels et artistes. Elles leur permettent de réaliser des oeuvres selon un mode participatif.
La présence d’artistes en milieu hospitalier contribue à dé-stigmatiser les patients et à créer du tiers dans la relation entre les patients et les soignants. Elle favorise également des circulations entre l’hôpital et l’extérieur, tout en interrogeant la fonction de l'art, la notion de santé mentale et la santé de l’Institution elle-même...
Depuis ses débuts, 100 transitions produit des expositions et des créations plastiques participatives, passant par l’installation, le dessin, le graff et le design mode. Ces créations, sur mesure, sont principalement réalisées en extérieur et interagissent avec des espaces et leurs occupants.
Elles interrogent notre relation aux lieux, aux autres, à la nature, au quotidien et au merveilleux... Elles sont réalisées à l’initiative de l'association ou sur commandes de la Ville de Gonesse (biennales d’art contemporain et temps d’activités périscolaires).
Depuis 2013, 100 transitions propose des ateliers d’écriture et d’illustration favorisant la pratique du français. Ces projets stimulent l’imaginaire des plus jeunes tout en valorisant le parcours des adultes et des plus âgés. Ils provoquent des rencontres entre habitants d'origines et de générations différentes, mais aussi entre des enfants du milieu ordinaire et des enfants en situation de handicap.
Certains projets se déroulent sur les temps d’activités périscolaires de la Ville de Gonesse, en immersion dans des structures de soin (IEM, EHPAD). D’autres menés en partenariat avec la Médiathèque de Coulanges, aboutissent sous la forme de beaux-livres et livres-jeunesse, écrits et illustrés de manière participative. Ils sont publiés dans la collection Carnets de voyages de 100 transitions
À la sortie des Beaux-Arts de Lyon, Sandrine Vivier découvre la banlieue nord parisienne à l’occasion de résidences d’artistes hors les murs de la Fondation Royaumont.
En 2002, elle s’installe à Gonesse et crée l’association 100 Transitions avec d’autres artistes, afin de développer des projets de création partagée. Une collaboration s’engage avec la Ville de Gonesse, qui prend l’association en résidence et l’intègre à sa programmation culturelle.
Depuis, les artistes de 100 transitions mènent des projets associant des publics de tous âges (via un travail d’ateliers) à la réalisation de films, livres, créations sonores, plastiques et interactives. Ces projets favorisent la pratique artistique et les échanges, tout en questionnant l’image et les identités du territoire.
Inspiré du film Lost en Gonesse, réalisé en résidence en 2002 par Sandrine Vivier, 100 transitions commence par produire des essais de vidéo-danse et de clips. Elle produit ensuite des courts-métrages de fiction, dans le cadre de projets d’éducation à l’image, en partenariat avec Passeurs d’images d’Arcadi et le Cinéma jacques Prévert.
Ces projets permettent à des jeunes de découvrir la pratique du cinéma, à partir d’ateliers d’écriture de scénario, d’initiation au jeu d’acteurs, à la technique et le suivi d’une programmation de films et de conférences. Fruits de rencontres entre des jeunes, des artistes et des techniciens, ces films se nourrissent de points de vue intérieurs et extérieurs à la banlieue. Ils mettent en scène des adolescents aux prises avec leurs questionnements et leurs préoccupations.
Depuis 2008, 100 transitions développe des projets dans le cadre du dispositif Culture à l’Hôpital. Ces projets sont l’occasion de résidences d’artistes au sein de structures de soin en psychiatrie et ainsi de rencontres fortes avec des patients, des soignants et des personnels. La présence d’artistes contribue à créer du tiers dans la relation entre patients et soignants, à dé-stigmatiser les patients, mais aussi à créer des circulations entre l’hôpital et l’extérieur, voire à interroger l’institution, elle-même.
Depuis ses débuts, 100 transitions produit des expositions et créations plastiques participatives, passant par l’installation, le dessin, le graff ou encore le design mode. Ces créations sont réalisées dans le cadre de projets à l’initiative de l’association ou de commandes de la Ville de Gonesse, notamment pour ses biennales d’art contemporain et temps d’Activités Périscolaires.
Depuis 2013, 100 transitions mène des projets axés sur l’écriture et l’illustration, afin de stimuler l’imaginaire des plus jeunes, de valoriser les parcours de vie des adultes et des plus âgés et de favoriser la pratique du français. Ces projets permettent des rencontres entre habitants de générations et de quartiers différents, ainsi qu’entre enfants du milieu ordinaire et enfants en situation de handicap, ou encore entre enfants et personnes âgées.
Certains ateliers s’inscrivent dans le cadre des temps d’accueil périscolaire (TAP) de la ville de Gonesse. D’autres ateliers aboutissent sous la forme de beaux-livres, de livres-jeunesse illustrés de manière participative. Ils sont édités par 100 transitions, dans sa collection : Carnets de voyages, créée en 2016.
À la sortie des Beaux-Arts de Lyon, Sandrine Vivier découvre la banlieue nord parisienne à l’occasion de résidences d’artistes hors les murs de la Fondation Royaumont.
En 2002, elle s’installe à Gonesse et crée l’association 100 Transitions avec d’autres artistes, afin de développer des projets de création partagée. Une collaboration s’engage avec la Ville de Gonesse, qui prend l’association en résidence et l’intègre à sa programmation culturelle.
Depuis, les artistes de 100 transitions mènent des projets associant des publics de tous âges (via un travail d’ateliers) à la réalisation de films, livres, créations sonores, plastiques et interactives. Ces projets favorisent la pratique artistique et les échanges, tout en questionnant l’image et les identités du territoire.